LIBERTE SANS CONSCIENCE...

C’est un paradoxe mais après une longue période d’observation, d’analyse et de rapprochement nous sommes arrivés à la conclusion judicieuse qu’il y a une croisade, probablement mue par des forces obscures, visant à discréditer les chefs religieux de tous bords, dont l’autorité hante sans doute le sommeil de puissants lobbies aux intérêts inavouables. Cette campagne massive, de toutes façons vouée à l’ échec, a pour fer de lance la radio « DISO FM » de Mbacke (dont je me pose des questions sur l’identité du véritable propriétaire) par l’ entremise de son directeur Ben Jamin DIAGNE qui, soit dit en passant ,aurait mieux fait, avant d’écrire un livre, de parfaire son français trop laborieux pour un journaliste, ainsi que le quotidien "l’observateur" sous la plume vénéneuse de Serigne Saliou SAMBE qui œuvre inlassablement pour essayer de semer la zizanie au sein de la communauté mouride et Islamique,sans oublier le correspondant à Mbacke du groupe « Walfadjri » mais la liste n’est pas exhaustive. Personnellement je ne serais jamais, pour tout l‘or du monde, propriétaire, encore moins prête nom, d’une entreprise qui combat le Mouridisme avec autant de passion et de dévouement. Il y a de quoi donner raison à ceux qui soutiennent que le fruit pourrit de l’intérieur.

Est, en effet, nettement perceptible au fil des articles, émissions ou reportages des organes de presse précités, prenant à titre de prétexte toutes sortes d’ arguments, notamment l’immixtion de la religion dans la politique, une stratégie insidieuse et bien élaborée, visant à altérer les relations entre Talibés et chefs religieux , entre les différentes confréries et religions d’ une part et de l’autre préparer l’opinion (ce sera sans effets chez les vrais Mourides qui ne sont plus disposés à continuer d’ avaler des couleuvres), aux insanités et autres médisances dont les marabouts qui seraient tentés de faire de la politique ou qui décideraient de soutenir ouvertement un candidat lors d’élections, ou pour quelques autres raisons, seraient susceptibles d’ être les destinataires, à travers ces mêmes medias pour le compte de bailleurs machiavéliques, redoutant plus que tout des Ndigeul (terme très lié au Mouridisme au même titre que Hadiya et djebelou… qu’on emploi très souvent pour parler exclusivement des Mourides tout en faisant semblant de généraliser ) et autres suggestions qui ne seraient pas en leur faveur.

Par ailleurs, je voudrais préciser que tout véritable Mouride (dont votre serviteur) est potentiellement susceptible de réagir d’une manière pouvant être préjudiciable à quiconque, journaliste ou non, est reconnu coupable d’avoir tenu des propos blasphématoires à l’endroit des dignitaires Mourides, particulièrement du Khalife général des Mourides le très vénérable Elhadji Mouhamadou Lamine Bara Mbacké Falilou. Je rappelle ce que Rousseau avait écrit dans le «contrat social »: toute raison de vivre est aussi une excellente raison pour mourir. Cela se vérifie tous les jours.


Or s’il y a quelqu’un qui doit faire de la politique, si tant est que la politique est l’art de diriger la cité, c’est bien le religieux , Musulman tout comme Chrétien, qui est habitué à diriger et, contrairement au politicien professionnel obligé souvent de puiser dans les ressources chimériques de la démagogie et de la violence verbale(celle-ci est le pire des violences) pour amener l’électorat à voter en sa faveur, bénéficie à priori d’un inestimable capital de confiance de la part de ses disciples et de ceux de ses paires et de sa communauté qu’il connaît bien et auxquels il est lié par des liens affectifs qui constituent un solide rempart contre d’éventuelles dérives.
J’irai même plus loin en disant que le chef religieux a le devoir moral, en tant que guide et citoyen, de peser de tout son poids sur le choix de ceux qui sont appelés à diriger son pays. A moins qu’il ne décide, rien ne le lui interdit et ce serait louable, de descendre lui-même sur le terrain politique. Cela permettrait en effet de palier aux risques réellement existants de se voir coiffer par un élu à la moralité douteuse qui agirait contre les intérêts des citoyens donc des siens

Les événements qui ont défrayé la chronique la veille du sommet de l'«OCI» et le reportage du journal « l’express » sur une organisation bien connue et pire encore, illustrent parfaitement ce qui pourrait se passer si un président et des parlementaires adeptes du libertinage adoptaient une loi autorisant les mariages contre nature (c’est pas le seul cas de Figure) au nom des libertés individuelles telles que la liberté d’expression, inutile et dangereuse dans des pays comme le Sénégal ou elle est perçue, non pas comme vecteur de progrés, comme opportunité de revanche, de règlement de compte et de vengeance; d' intimidation et de chantage. D'ailleurs, liberté et égalité sont des concepts utopiques, anti-Islamiques, en porte-à-faux avec nos us socioculturel et constituent un hiatus par rapport à nos valeurs fondamentales faites de Kersa, de Soutoura, de yar, de tegune de Diome de ngor ....qui ont toujours constitué l'essentiel des piliers de soutènement de notre tradition aujourd’hui menacée de disparition. Science sans conscience n’est que ruine de l’âme avait dit je ne sais plus quel penseur.

Malheureusement une partie de la presse Sénégalaise (l'autre partie,professionnelle et sérieuse, m'est très sympathique) ne dit jamais la vérité au peuple. Elle semble prouver un plaisir pathologique à ne communiquer que de mauvaises nouvelles aux citoyens auxquels elle suggère quotidiennement peur, angoisse, désespoir, avenir sombre et difficultés. Une telle presse est effectivement inutile et dangereuse pour l’unité nationale et pour la santé mentale des populations. Vous avez remarqué que cette même presse ne tolère la liberté qu' elle réclame à cor et à cri et pour cause: elle avait menacé de porter plainte à un éminent chef religieux coupable d' avoir livré son opinion, qui du reste correspond à la vérité, au sujet d'une certaine presse que les Italiens surnomment "Stampa spazzatura". Le Pape Benoît VI a récemment dit la même chose s’adressant aux journalistes occidentaux pourtant plus professionnels, plus objectifs et autonomes à bien des égards.

Encore une fois malheureusement beaucoup de patrons de presse de chez nous (certains sont aussi des adeptes de Gramsci) sont préoccupés plus par des considérations mercantiles que déontologiques et morales avec un œil rivé sur la courbe des ventes et l’autre à la recherche éhontée de "scoops" pour des "Unes" plus pompeuses et fallacieuse les unes que les autres.

Quoiqu'il en soit toute règlementation, tout accord, tout projet de loi qui ne conscientise pas la presse et la responsabilise et ne tienne pas compte de l'inviolabilité de la respectabilité nos guides religieux ne sera pas suivi d’effet à notre niveau quelqu' en soit le prix. A bon entendeur...



Serigne-fallou-fall.blogspot.com