Touba le premier Ndigeul Du nouveau Khalife

Je prie le tout puissant pour qu'il répande, d’avantage, ses bienfaits sur Serigne Saliou Macke et l'accueille dans son paradis, le plus élevé, réservé aux élus qui ont le plus de mérite. Son souvenir restera à jamais gravé, en lettres d'or, dans la mémoire collective de la Uma islamique et de la nation sénégalaise toutes confessions confondues. Nous en profitons pour remercier tous les Sénégalais : Tidianes, Khadir, Layennes et Catholiques pour leur sincère démonstration de sympathie à l’occasion du rappel à Dieu de ce monument de sagesse, de bonté et de piété et exhorter les uns et les autres a faire en sorte que cet élan de solidarité, cette communion des coeur et des esprits survive au douloureux événement ,qui servi de detonnateur ,pour l'intérêt supérieur de la nation.

Nous, famille de Cheikh Ibra, connaissons la considération que Serigne Saliou avait à l'égard de celui qu’il appelait affectueusement Baye Cheikh Ibra. Quand il inaugurait sa demeure sis à Dianatoul mahwa, un quartier à l’ouest de Touba, il avait appelé un petit fils de Cheikh FALL pour lui faire passer la nuit là-bas pour, avait il dit, perpétuer la tradition initiée par son vénère père avec cheikh Ibra qui était son Diawrigne. Il l’a répété lors du démarrage des grands travaux de Touba en envoyant un émissaire chez Serigne Cheikh Dieumbe FALL lui rappelant que Serigne Touba faisait toujours venir Cheikh Ibra avant d'entreprendre un quelconque travail.

Tout le monde connait aussi la place, très élevée, qu'occupait Baboul mouridina dans l'échelle d'estime de mon homonyme Serigne Fallou MBACKE. Je ne reviendrais pas, ici, sur les raisons qui avaient amener ce dernier à donner au minaret de la grande mosquée de Touba le nom de Lampe FALL, pour nous baye FALL, perpétuel motif de fierté et de reconnaissance.

Je rappellerais seulement que Serigne Aliou FALL Mbaor,mon vénérable guide, à qui Serigne Fallou MBACKE avait dit :-Aliou viens a TOUBA pour y incarner Cheikh Ibra FALL de la même manière que j’y incarne moi même Serigne Touba-, avait entrepris de baptiser le minaret(homonyme de son père) chaque vendredi en immolant un bœuf pour préparer un repas qu’il faisait convoyer au rhytme du Zikroulah au Khalif>. Il l’a fait de 1963 à 1978 date de son décès.

Serigne Mohamadou Lamine Bara l'actuel Khalife Général des mourides, puisse Dieu lui accorder longue vie et bonne santé, a grandi sous l'ombre de son père qui a lui-même été très proche de Khadimou Rassoul. Il en est résulté un excellent caractère, le sens de l’humour, et beaucoup de tolérance. D'entrée, il vient de donner la preuve de son engagement ferme à marcher sur les traces de ses prédécesseurs en transmettant son premier ndigeul officiel à Cheikh Dieumbe FALL( y.y.té wer) pour rendre plus propre la sainte ville de Touba en la débarrassant de ses ordures et immondices de toutes sortes. Une aubaine pour nous Bay FALL qui nous inquiétions du sort qui pourrait être réservé aux travaux champêtres de Khelcom auxquels nous étions habitués et qui était pour tous les talibés une source intarissable de profits et de bonheur. Serigne Cheikh Dieumbe Fall, donc, ne se l'est pas fait dire deux fois il a, séance tenante, fait un rappel des troupes en envoyant Sergine Cheikh Astou Ndiaye, Serigne Fallou FALL Aldiana, Serigne Yadali et serigne Moustapha M. Aminta pour faire le tour de la famille afin que tous se mobilisent a partir du Samedi 02 février 2008 pour cette opération de nettoyage qui pourrait s'étaler sur plusieurs jours.

Nous remercions vivement Serigne Touba El hadji Bara MBACKE et le prions de ne jamais nous laisser nous embourgeoiser car notre salut, notre richesse, notre bonheur ici bas et à l'au-delà résident dans l'exécution des ndigeul de Serigne Touba. Pour cela on a pas trop à s'inquiéter car El hadji Bara connaît bien les Baye FALL et à beaucoup de sympathie à leur égard. Le nettoyage régulier de Touba est un travail qui nous conviendrait bien. J'y reviendrais avant longtemps mais pour le moment l'heure est donc à la mobilisation avec, a la difference du soldat,l'obligation de s'executer sans poser de question.