Cheikh Ibrahima FALL LAMPE BABOUL MOURIDINA

Cheikh Ibra Fall, grand érudit qui maîtrisait à fond le Coran et les Sciences connexes, a été habité par la soif ardente de trouver qui le ferait accéder à DIEU. Au vu de sa dimension spirituelle élevée, il ne pouvait avoir comme guide, qu’un Maître au rang exceptionnellement élevé auprès de DIEU. Voilà la raison pour laquelle les recherches de Cheikh Ibra Fall pour trouver un Maître ont été longues et difficiles. Ainsi, Cheikh Ibra Fall, a très tôt concentré son énergie dans la recherche de celui qui pouvait lui donner l’opportunité de se réaliser en donnant corps à l’objectif de sa vie : gagner l’agrément de DIEU à travers le service rendu au Maître qu’Il lui a choisi. Un rêve prémonitoire lui signala que ce maître est sur terre et lui donna instruction d’aller à sa recherche : "Une nuit alors qu’il dormait fut secoué en ses termes : "Ibra FALL va à la recherche de ton Maître Serigne Bamba" Et cette injonction lui sera répétée par trois fois’’ Sa quêteopiniâtre le mena à Taïba Ndakhar où résidait un grand savant, Serigne Taïba Ndakhar et à Mbacké Kadior. Sa rencontre avec lui eut lieu dans cette dernière localité le vingtième jour du mois lunaire de Ramadan de l’an 1301 de l’Hégire (1883). Aussitôt ses genoux fléchirent et il fit acte d’allégeance. Chaque fibre de son corps vibrait de la conviction qu’il était en présence de celui que DIEU lui avait indiqué.

La prestation du serment d’allégeance par CheikhSerigne Bassirou FALLSerigne Moustapha FALL
Ibra


Serigne Bassirou Mbacké, dans " Minanou Bâkhil Khadim " Les bienfaits de l’Eternel, raconte les propos qu’ils échangèrent alors, en cette circonstance mémorable. Cheikh Ibra Fall dit : " J’ai tout abandonné, tout quitté, renoncé à tout, pour chercher un Maître qui peut m’assurer l’accès au voisinage du Seigneur Si d’aventure je ne le trouverais pas en vie, je chercherai à identifier son mausolée Et là, sur ce lieu sacré, avec une détermination inflexible, je consacrerai le reste de mon existence en dévotion et en actes si méritoires que DIEU m’accordera à coup sûr, le bénéfice
du service que j’aurais accompli à ses côtés si je l’avais trouvé vivant. A présent je fais acte d’allégeance auprès de toi
Je proclame que, de ce bas monde, je ne veux même pas, en biens, l’équivalent du poids d’un cheveu. Mon unique préoccupation est DIEU et ma demeure dans l’Au-delà

A ces propos qui traduisent la profondeur et la sincérité de l’allégeance de Cheikh Ibra, Serigne Touba répondit : " Sache Ô toi Ibrahima Fall que nous avons la même résolution. Mon guide, mon phare est Seydina Mouhammed (P.S.L.).Si d’aventure, je n’avais trouvé sur cette terre rien qui atteste de son existence, comme le Coran, les Hadiths, etc il me suffira de la certitude que le même ciel, les mêmes astres que je vois ont, un jour, surplombé son auguste personne, pour me consacrer à son service. Et j’affirme que, par ce service, j’aurai obtenu l’agrément de DIEU. J’agrée donc ton allégeance, mais à une condition, cependant : tu exécuteras à la lettre tout ce que je te commanderai et tu éviteras soigneusement tout ce que je t’interdirai. Plus rien de ce bas monde ne sera ta préoccupation. Seul DIEU occupera tes pensées et remplira tes intentions. Cela signifie que tu n’as rien à espérer comme biens en cette terre. Pas même un abri pour te procurer de l’ombre, à plus forte raison une maison. Ne pense pas à fonder une famille. La raison est que, si tu veux obtenir la réalisation des vœux que tu as exprimés, tu ne dois plus rien désirer de ce monde périssable. "

Les rapports maître et disciple

Serigne Mor Talla FALL2e Khalife de Cheikh Ibra FALLserigne Ablaye FALL NdarDès que Cheikh Ibra rejoignit le groupe des talibés de Cheikhoul Khadim, la vie de la communauté fut bouleversée. Il témoigna tant de respect, de vénération et de dévouement à Serigne Touba que bientôt tout le monde se conforma à son exemple. Désormais personne n’osa plus regarder le guide dans les yeux ou s’asseoir sur le même niveau que lui. Finies les plaisanteries, les familiarités et autres marques de camaraderie. Un nouveau style de rapports avec la guide était né. La même déférence respectueuse, la même vénération indescriptible, la même confiance aveugle, les mêmes marques d’attachement viscéral dont Seydina Mouhammed (P.S.L.) était entouré par ses compagnons, furent bientôt dévolues à Serigne Touba par son entourage. Telle est la voie de la soumission. D’ailleurs, entre cet entourage et Khadimou Rassoul, il n’y eut plus que des liens de soumission absolue, inconditionnelle, envers un Maître respecté et vénéré. Ses parents et sa famille directe, eux-mêmes, étaient logés à la même enseigne. Voila qui rappelle dans l’Islam l’épisode de Houdaybiya ou le pacte de la pleine satisfaction conclu entre le Prophète et les compagnons en 630 soit l’an huit de l’hégire le Coran relate en ces termes : Dieu a été réellement satisfait des musulmans lorsqu’ils te prêtaient serment sous l’arbre (S48V18). Cheikh Ibra Fall a révélé à ses condisciples la vraie dimension de Khadimou Rassoul. Sa clairvoyance, a permis à la foule de disciples de bénéficier de ses immenses bienfaits. Son attitude allait en effet ressusciter le comportement que DIEU avait dicté aux compagnons et qui fonde en Islam la relation maître-disciple. « Ô vous qui avez cru ! N’élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne haussez pas le ton en lui parlant, comme vous le haussez les uns avec les autres, sinon vos œuvres deviendraient vaines sans que vous vous en rendiez compte. Ceux qui auprès du Messager d’Allah baissent leurs voix sont ceux dont Allah a éprouvé les cœurs pour la piété. Ils auront un pardon et une énorme récompense. Ceux qui auprès du Messager d’Allah baissent leurs voix sont ceux dont Allah a éprouvé les cœurs pour la piété. Ils auront un pardon et une énorme récompense Ceux qui t’appellent à haute voix de derrière les appartements, la plupart d’entre eux ne raisonnent pas. Et s’ils patientaient jusqu’à ce que tu sortes à eux ce serait certes mieux pour eux. Allah cependant, est Absoluteur et Miséricordieux ». (S49 V2 à 5) Il a plu à DIEU d’élever Khadimou Rassoul à un rang très élevé. Ceux qui eurent le bonheur de recevoir de DIEU l’inspiration de lui prêter serment d’allégeance furent bientôt élevés au-dessus de leurs semblables. Ce sont tous ces Cheikhs dont les descendants sont encore aujourd’hui les grands dignitaires de la confrérie des mourides.


Portrait Physique et Moral

Au physique, Cheikh Ibra Fall était d’un teint très noir et avait une abondante chevelure. Il avait un visage toujours serein, qui reflétait une douce paix intérieure. Dans ses yeux illuminés par une douce lumière, se lisait la profonde Serigne Aliou FALL mbaorCherif Assane FALL
termination d’un homme qui avait trouvé le sens de sa vie et qui entendait opiniâtrement se consacrer à la réalisation des objectifs que cela impliquait. Sans être extraordinaire, sa forte stature imposait le respect. Cheikh Ibra Fall était en réalité un homme très soigné de sa personne. Ceux qui l’ont connu ont attesté que si sa vêture n’était pas particulièrement élégante, elle était du moins très propre. La vérité est que Cheikh Ibra était tellement accaparé par son objectif de servir DIEU à travers Cheikhoul Khadim que les questions liées aux beaux vêtements et à l’apparence physique n’ont jamais été sa préoccupation. Très au fait des exigences et des préceptes de l’Islam, il était très propre, de corps et d’esprit. Au travail, Cheikh Ibra était impressionnant : tunique bariolée, ceinturon visé à la taille dégoulinant de sueur et abattant opiniâtrement une tâche que d’aucun croyait impossible. Cheikh Ibra avait une réputation d’extrême sobriété. Il se contentait de très peu de nourriture et était très résistant à la soif, sans préjudice aucun pour son extraordinaire efficacité au travail, pour le service de Serigne Touba.

PORTRAIT MORAL

Quant aux traits moraux de Cheikh Ibra, le survol de son périple à la recherche d’un Maître, révèle une persévérance et une opiniâtreté sans faille. Quand cette lumière intenable de la recherche d’un Maître spirituel jaillit dans son cœur, Mame Cheikh, de contrée en contrée, inlassable se rendait partout où il entendait parler d’un homme de DIEU. Plein de discernement, il savait dès le premier contact savoir que

ceux qu’il rencontrait n’étaient point celui qu’il recherchait. Le discernement notons le est une qualité dont sont doués les sagaces. Homme de conviction, il s’en est remis en tout à Khadimou Rassoul et plus rien d’autre ne peut plus entrer en ligne de compte. Son attachement à son Maître et sa volonté de le servir a vite tourné en ferveur obsessionnelle, à un point tel, que certains en sont venus à considérer qu’il ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales. Pour Cheikh Ibra, on ne peut obtenir l’agrément de DIEU qu’en renonçant au repos, aux biens

terrestres, aux douceurs de la vie en famille, etc. Seule la renonciation pour la face de DIEU et la constance dans son service peuvent nous valoir le bonheur au jour de la rétribution, car le monde et ses chimères ne sont que mirages. Ce faisant Cheikh Ibra est un grand soufi. Les honneurs de ce bas monde, l’amour de la renommer, les mondanités, n’avaient aucune prise sur lui. Cheikh Ibra au travail n’avait point le temps pour les futilités ; la psalmodie de la formule sacrée " la illaha illalah " (mention de l’unicité de DIEU) restait son compagnon lors des durs labeurs, mais aussi lors de ses pauses. La fidélité de Cheikh Ibra mérite d’être comptabilisée au nombre de ses vertus morales. En effet durant tout l’exil du Cheikh, Cheikh Ibra n’a cessé d’être aux côtés de sa famille. Le fruit de l’ensemble de ses récoltes et de ses tractations commerciales allait à l’entretien de la famille. Il rendait le plus souvent visite à Mame Thierno Birahim Mbacké à qui le Cheikh avait confié la famille et s’assurait toujours que les greniers n’étaient pas vides. Cheikh Ibra était aussi un champion quand il fallait collecter des fonds pour la réalisation des grands projet du Maître tel que la construction de la grande mosquée de TOUBA ; à lui seul, pendant la phase de collecte des fonds, il a réuni plus de 800 000 F à cette époque. Pour lui les biens de ce bas monde son futiles et périssables et ne doivent avoir d’autre objet que la recherche de l’agrément de DIEU en les mettant au service de son maître sous forme de dons pieux. Sa sincérité est comparable à celle du véridique Aboubacar (agrément de Dieu sur lui). En aucun instant il n’a douté. Il n’a jamais douté que le Cheikh sortirait victorieux de sa confrontation contre l’ennemi numéro 1 de l’islam, Satan en l’occurrence. Il ne s’était jamais douté qu’il reviendrait de l’exil malgré les rumeurs qu’on faisait circuler sur sa disparition. C’est Cheikh Ibra Fall qui a révélé aux hommes la vraie dimension de Khadimou Rassoul. Sans sa clairvoyance, personne n’aurait bénéficié de ses immenses bienfaits. Voilà pourquoi il été appelé LAMP FALL, lui qui est cette lampe, ce phare, qui a éclairé la ruée des hommes vers leur Maître. De là lui vient également son sobriquet BABOUL MOURIDINA. En effet, n’a-t-il pas été la porte d’accès vers les bienfaits du fondateur de la Mouridiyyah ?
Tous ceux qui l’ont connu sont unanimes à lui reconnaître une sobriété en parole. C’est ainsi que chaque fois qu’il s’adressait à une assistance ou à des individualités c’est pour donner des leçons imbues de sagesse. Des propos succincts mais dont la valeur pédagogique est unanimement reconnue. Ainsi, après la disparition du Maître, Cheikh Ibra Fall a expliqué aux membres de la communauté que personne ne pouvait corrompre la pureté du legs de Serigne Touba. Il a plutôt mis en garde les talibés contre les dérives qui risqueraient plutôt de les exclure de fait de ce cercle béni. Pour se faire comprendre, il utilisait une image qu’on peut ainsi ramasser : " Le temps viendra où les gens évolueront de façon totalement marginale par rapport à la doctrine de Cheikh Ahmadou Bamba en se prévalant cependant de l’aval et de la force de sa communauté. Mais qu’ils prennent garde car, telle une poule, le mouridisme s’ébrouera souvent. Alors il en tombera lamentablement tous les corps qui lui sont étrangers. Et malheur à ceux-là " Des directives de Serigne Touba, disait-il, il n’en restait que deux, incompressibles et sacrées, de sorte que le mouride doit tout sacrifier pour s’y conformer. Il s’agit du Grand Magal et de la Grande Mosquée. " S’agissant de ces deux sortes de ndigël mobilisez-vous sans réserve. Faites ce que vous pouvez et tentez l’impossible ! " Mais, à propos de toute autre chose, il invitait les membres de la communauté à une analyse logique des choses pour discerner ce qu’on doit en accomplir sans trahir sa foi.

Entièrement pris par le service de Serigne Touba et accaparé par le démentiel rythme de travail qu’il s’était imposé, Cheikh Ibra Fall en arriva bientôt à donner à son entourage l’impression qu’il n’avait plus de temps à consacrer à rien d’autres. Evidemment, pour expliquer un tel comportement, certains commentaires ne tardèrent pas à mettre en doute la maîtrise des sciences religieuses et la connaissance du

coran dont on le créditait. La cinglante réponse qu’il apporta à la superbe de ces " savants " qui dénigraient ses pratiques, fut la composition de Jazbul Mouride, un riche traité de Taçawwûf ou d’élévation spirituelle et morale. Que pouvons nous retenir par exemple de cet ouvrage ? Extrait de Jazbul Mouride ou l’attirance des mourides vers le service des guides spirituels


PAROLES ET ENSEIGNEMENTSSerigne Abdou Sakor FALL,Serignr Mbacke FALL

Extrait 1 - Celui qui parmi vous a une bonne intention n’a qu’à agir sinon son intention serait comparable à un nuage sans pluie, car si vous n’avez pas la chance de voir la Kâba la mosquée devrait vous suffire. Il y’a des gens qui se sont détournés des Saints donc des avantages de DIEU dont ceux ci sont dépositaire et se sont consacrés à l’acquisition des biens que sont les champs et les animaux par amour des plaisirs d’ici bas. Ceux là se sont détournés de la vérité, de la balance des faits du jour dernier et sont occupés à satisfaire les besoins de leur ventre, ce qui ne représente aucune utilité ni au moment où l’Ange extrait l’âme, ni au moment de l’enterrement, ni le jour de la résurrection au sujet duquel DIEU nous prévient dans ce verset :"Le jour où la richesse et la progéniture ne serviront en rien, où seul sera sauvé celui qui viendra avec un coeur pure"

Extrait 2 - Préparer vous à effectuer le voyage à la recherche d’un CHEIKH afin de vous accrocher à la corde qui mène au droit chemin, car si vous ne voulez pas vous absenter de vos maisons, soyez sûrs qu’un jour vous en sortirez pour rejoindre vos tombes. Souvenez vous toujours de ce verset du coran qui dit : "Ont trouvé le chemin du Salut ceux qui craignent DIEU, qui croient au mystère divin qui s’acquittent de leur prière et qui dépensent dans la voie de DIEU des dons qu’ils détiennent de lui"

Extrait 3 - Ô musulmans ne soyez pas comme les chefs temporels, les bédouins incrédules ou ceux qui ne s’occupent que de commerce et méditez les paroles divines suivantes : "Un musulman peut il être comme un pervers ? Non ils ne sont pas pareils" "le meilleur d’entre vous, pour DIEU est celui qui le craint le plus" Seriez-vous comme les associateurs qui courent derrière l’argent toute leur vie, depuis leur naissance jusqu’à leur mort et qui marient filles après filles ? Ils n’auront que regret si une calamité ou un animal féroce les leur arrache ...

Extrait 4 - Le salut du mouride réside dans les six actions suivantes : La foi, l’optimisme, le dynamisme dans le dévouement, la dépense (sacrifice), l’humilité, le respect des recommandations du CHEIKH. si tu respectes ces conseils tu attireras les coeurs vers toi. Ajoute à cela ces conseils supplémentaires :
Ne te plains jamais de ton infortune et respecte scrupuleusement ce que ton CHEIKH t’a choisi qu’il s’agisse de ce qui est manifeste ou de ce qui est caché.
En d’autres termes il faut consacrer trois choses dans l’action de DIEU : ta force, ta richesse et ton intelligence, cela t’assurera l’ascension vers DIEU comme le mentionne ce verset "je n’ai crée les Djinns et les hommes que pour qu’ils m’adorent"
Toi le musulmans qui sème (qui investit) dans la voie de DIEU, ne confonds pas la terre ardue et la plaine, la mer et l’abreuvoir, et ne confonds pas les sources d’eau et les puits ; celui qui échangera la vie éternelle contre la vie d’ici bas n’aura que regret car DIEU rappel dans ce verset " Que l’au-delà est meilleur et plus durable ".

Extrait 5 - Il est recommandé à tout musulman :
de veiller au lien de parenté car comme mentionné dans un hadith cela procure la santé et ôte du corps certains maux
de ne pas médire des parents et de les aider aussi bien dans leur affaire qui touchent à la vie qu’à celle qui touchent l’adoration de DIEU car comme l’enseigne ce verset " Les musulmans sont des frères installez la paix entre vous et craignez DIEU peut être bénéficierez-vous de sa grâce ". Le musulman doit aussi respecter ses voisins, faire du bien à leur égard, éviter de les injurier ou de faire des actions blâmables à leur endroit ; il doit éviter de les médire, de les calomnier, de les déranger ou d’être jaloux des dons que DIEU leur à accorder. Il doit aussi les aider s’ils sont dans le besoin qu’il s’agisse d’aumône ou d’aide dans la réparation de leur maison ; il doit leur ouvrir sa porte chaque fois qu’ils en expriment le désir et bien les accueillir s’ils viennent causer ; il doit les conseiller et par delà eux conseiller tous les autres croyants car le conseil vaut pour les gens pieux plus que la guerre sainte (jihad). Le musulman est tenu d’être généreux envers les pauvres et les orphelins (...) ; Il doit avoir de la compassion pour les esclaves de la même façon qu’il éprouve ce sentiment pour ses femmes et enfants ; Il s’occupera d’eux et les protégera en se référant aux paroles suivantes du Prophète : "Vous tous vous êtes des bergers et chaque berger devra répondre de son troupeau"

GENEALOGIE


Sur la naissance de Cheikh Ibrahima Fall, la thèse qui réunit la plus grande unanimité des témoignages situe l’événement vers 1855, dans la contrée délimitée par Ndiaby Fall et Wakhy Fall (actuel Département de Kébémer). De sa mère Sokhna Seynabou NDIAYE, l’imaginaire populaire a gardé un riche et pieux souvenir.
Son père, Serigne Ahmadou Rokhaya Fall, est descendant de la famille de
l’aristocratie princière. De par son ascendance Cheikh Ibra Fall appartient à une lignée princière qui pourrait émettre des prétentions quant aux privilèges et aux honneurs mondains qui s’attachaient, à l’époque, à l’exercice du pouvoir traditionnel.

SOURCE: Hisbou Tarkhiya-www.htcom.sn