Aprés la pluie c'est le beau temps

Il n´est pas besoin d'être un grand observateur pour se rendre compte qu'il y a une effervescence grandissante au niveau du climat social, d'une certaine manière et dans l'ordre naturel des choses vu l´importance des enjeux, au fur et à mesure que l'on s'approche des élections présidentielles et législatives.

Ces conflits sociaux sont généralement caractérisés par des grèves, des marches et des manifestations de tous ordres et dimensions avec des alliances et des accords, souvent contre nature et dangereux pour l'unité nationale, au grès des intérêts immédiats, sans aucune logique á priori compréhensible. La seule constante, qui frise la fixation, est la commune volonté au sein d'une certaine opposition à entraver et á fragiliser institutions. On peut noter aussi que, plus que manifestations, ces opérations de sabotage sont presque toujours organisées par les mêmes personnages (de vieux grabataires au crepuscule de leur vie politique) qui semblent y trouver un exécutoire pour calmer les frustrations et la rancune liées à leurs éternels échecs. Et des jeunes loups sans horizons, édentés par l´inexpérience et une ambition prématurée qui cherchent à combler, par la violence verbale plus nocive que celle physique, leur manque d'idées novatrices et de programmes alternatifs crédibles face à la réussite spectaculaire du régime en place. Ils profitent tous cependant de ces sorties inopportunes pour se rappeler á notre bon souvenir et mettre un peu d'huile au moulin d'une certaine presse, devenue otage à force de recevoir des prébendes des mains d'individus prudents qui ont démontré qu'ils gardent toujours des traces, et qui en retour faisant fi de la déontologie, verse dans la désinformation, les calomnies et la médisance. Pour ce faire ils puisent dans leur réserves stratégiques habituelles: l'ignoble agression de Talla SYLLA à coups de maritaux (surement en papier), la loi Ezzan, l´arrestation de voleurs...via dicendo.
Le plus surprenant (pas trop car on s'y attendait un peu) est le revirement à cent quatre vingt degrés de certains membres d'organisations de la société civile, dont la majorité est composée en réalité de politiciens encagoulés et ou de membres appartenant á des lobbies aux desseins inavouables, trop enclins á descendre dans la rue ou á squatter les rédactions pour exiger la libération ou bien l'arrêt des poursuites de détenus (toujours du même clan) accusés de détournements de deniers publics, de concussion ou d'enrichissement illicite. Qu'ils viennent plus nous parler de transparence et de bonne gouvernance. Leur motivations sont claires maintenant: la défense des droits de l homme est le cadet de leurs soucis. D'ailleurs, ils commencent tous ‘a jeter les masques pour montrer leur vrais visages en décidant de descendre dans l'arène politique pour solliciter le suffrage des sénégalais. Quelques dirigeants de la RADDHO auraient même opté, selon un quotidien proche du parti non reconnu rewmi, de soutenir Idrissa SECK. Je doit souligner au passage que dernier doit cesser la campagne permanente de dénigrement et les tentatives de démystification de démythification des guides religieux, mourides en particulier, pourtant garants de la stabilité de ce pays, par l'entremise de ses différents sites internet (presque des centres d'inscriptions à la débauche) et journaux. Ils y sont traiter de tous les noms d'oiseaux sous le regard complaisant de modérateurs, acquis á la cause, qui attisent intelligemment le feu de temps en temps et veillent á censurer systématiquement tout jugement critique contre leur employeur. En tout état de cause, je ne vois pas comment ces différents prétendants au trône pourraient réussir à faire croire aux Sénégalais qu'ils ont les capacités intellectuelles et la probité morale requises pour diriger ce pays en ce sens que ceux qui s'y sont déjà essayé nous ont montré leurs limites les autres, appâtés par la recherche de facilités' c'est l'aventure dans les ténébreuses méandres de l'inconnu. Le plus inquiétant c'est que ces messieurs de la société civile justifient , toute honte bue, leur décision parce-que suggérée par une puissance étrangère, sur la base d'un sondage que ses services secrets auraient effectué au Sénégal. Ils nous donnent un bel exemple de soumission à la volonté des néo-colonialistes, qui ne pardonnent toujours pas l'indépendance d'esprit du président de la république Maitre Abdoulaye WADE et de son gouvernement et partant, confortent dans leur conviction ceux, nombreux sous nos tropiques, qui pensent que tout ce qui est décidé par l'occident est bon pour nous. Ainsi ils ne ratent aucune occasion pour aller leur raconter nos problèmes internes. Paradoxalement les plus dynamiques et déterminées dans l'instauration et l'entretien de cette tension sociale artificielle qui nous fait perdre beaucoup de temps et d'argent, sont cependant, outre les opposants évidement qui sont derrière eux, les différents syndicats des enseignants avec une plate forme revendicative de plus de soixante points: un record mondial. Si ce n'est du chantage cela y ressemble. Pourtant ce sont eux qui ont bénéficié de la part de lion de l'important budget alloué à l'éducation ainsi que des augmentations successives des salaires des fonctionnaires avec des avantages exorbitants. Malgré cela, ils continuent de bloquer les cours périodiquement hypothéquant l'avenir de milliers d'élèves et d'étudiants, sans états d'âme, pour des raisons de politique politicienne. Contrairement à ce qu'on peut penser, cette situation n'est pas consécutive d'une quelconque détérioration de la situation économique du Sénégal ou de mal gouvernance, selon une idée que les détracteurs du régime, qui font feu de tout bois, tentent de faire accréditer: elle est plutôt due au fait que ces Messieurs se sont tout simplement rendu compte d'avoir en face un gouvernement de proximité qui est en permanence à l'écoute des moindres préoccupations des populations et qui s'évertue à trouver des solutions diligentes définitives aux différents problèmes soulevés. Mais le chien aboi la caravane passe pourrait-on être tenté de dire devant le bilan largement positif du gouvernement sous l'impulsion du président A. WADE et la direction, de mains de maître, de son premier ministre le très sérieux et efficace Macky SALL ainsi que les membres de son gouvernement, dont je citerai de manière non exhaustive, l'efficient et très compétent homme d'Etat, le Ministre d'Etat ministre de l'économie maritime Djibo Leyti KA et le loyal et Dynamique Ministre de l'agriculture et de la solidarité nationale Farba SENGHOR qui, entres-autres talentueux collaborateurs, ont ont su donner une forme à la vision du chef de l'Etat et visibilité á ses actions seulement en trois ans depuis qu'on a réellement commencé à faire de l'économie au Sénégal avec l' alternance et cessé les palabres stériles. Résultats: tous les voyants des agrégats macro-économiques sont au vert, les finances publiques assainies avec une balance des paiements excédentaire, des recettes fiscales et douanières plus que doublées, l'inflation maitrisée malgré la hausse des coûts des matières premières et un taux de croissance en constante progression depuis l'an 2000 ainsi que des dizaines de milliers de nouveaux emplois créent. une industrie plus dynamique, compétitive et intégrée; des investissements massifs dans le secteur agricole avec l'objectif ambitieux certes mais réaliste d'atteindre l'auto-suffisante alimentaire en quelque années seulement grâce au plan REVA. Sur le plan social aussi beaucoup d'efforts ont été consentis pour une redistribution plus équitable des richesses, notamment la gratuité des soins pour les septagenaires et les frais d'accouchement sans parler des nombreuses initiatives sectorielles impossibles à énumérer. Parallelement, les infrastructures sans lesquelles aucun pays ne peut songer sortir du sous-développement foisonnent comme de l'herbe sauvage: routes, ponts, lycées, cases des touts petits, assainissement, plan de mobilité urbaine, usine de montage de bus, éclairage public, voitures de fonction aux différents représentants de l'administration, ambulances, centres de santé dans tous les chefs lieux de communauté rurale, éligibilité au millénium challenge accourt, effacement de la quasi totalité de la dette multilatérale et bilatérale etc... Je serai injuste si je ne rappelle pas à ceux qui font semblant de l'oublier, le calvaire quotidien des goorgoorlous devant se déplacer à la merci des chauffeurs de Ndiaga Ndiaye, il y a seulement quatre ans, ou le désarroi des malades dont l'état nécessitait une évacuation d'urgence à l'hôpital et auquel il était même exiger le carburant pour faire fonctionner (si par miracle il y'en avait qui fonctionnaient encore)de vieilles guimbardes poussives qui tenaient lieu d'ambulances; ou encore la rage de ces honnêtes citoyens qui se voyaient demander par les forces de l'ordre de prendre des taxis à leurs frais pour n'importe quelle intervention, car elles étaient tellement sous équipées, ces forces de l'ordre, compte non tenu des machines à taper surannées, qu'ils se cotisaient même pour acheter le registre de la main courante; les stylographes et autres consommables. Il est de notoriété publique que nous Sénégalais ne sommes pas d'attentifs observateurs mais pas au point, cependant, de ne pas avoir remarqué les actuels espaces verts où il fait bon se promener aujourd'hui, jadis d'immenses dépotoirs avec d'énormes tas d'immondices ou des nuées de grosses mouches vertes banquetaient tranquillement, qui constellent le paysage urbain de plusieurs villes. Toutes ces réalisation et bien d'autres sont devenues possibles après le départ du gouvernement de ceux la-mêmes qui qualifiaient les grands projets du chef d' utopiques et les surnommaient des éléphants blancs. Le meilleur est à venir. Fallou FALL fils de Serigne Aliou FALL Mbaor palène Touba mailto:ndeye.anta@libero.it
Lundi 08 Janvier 2007 - 06:38
Source : cis-online.org
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